Thème: « Les avenues de la finance environnementale africaine »
La protection de l’environnement en Afrique est un enjeu sociétal qui reste avant tout, dominé par des logiques économiques et financières. En effet, la dégradation des différents aspects de l’environnement affecte économiquement les États africains dans leur diversité, tout en fragilisant leurs tissus socio-économiques. Aussi, la mise place d’un mécanisme général de financement de la protection de l’environnement au sein du PNUE, en vertu du principe de la responsabilité commune mais différenciée, semblait compenser la participation du continent africain à la préservation de l’équilibre planétaire, autant que, l’avènement des mécanismes financiers liés aux multiples régimes environnementaux, parait traduire l’intérêt de la finance dans la garantie de l’équilibre écologique.
Cet encrage financier de la protection de l’environnement, au-delà de son importance, reste cependant complexe pour un certain nombre de raisons. D’abord, l’Afrique reste un continent assez dépendant dans le financement de la protection de ses écosystèmes. L’opacité de ses sources de financement pose également des difficultés en matière d’accès par les différents acteurs à ces ressources. La réduction de l’aide publique au développement et la tentative des pays occidentaux d’y déduire les ressources nécessaires à la protection de l’environnement, fragilisent également les efforts de protection en Afrique.
Ensuite, l’effervescence des acteurs de la société civile et des États sur les questions financières, interroge sur les usages environnementaux des fonds allouées en faveur de la protection de l’environnement. Tout se passant comme si, l’allocation de ces fonds, conduisait directement à la reconstitution de l’environnement. D’ailleurs, la corruption et les détournements des deniers publics dont les États africains sont accoutumés, interpelleraient sur le contrôle et la sécurisation des financements alloués à la protection de l’environnement.
Enfin, le financement de la protection de l’environnement interroge la pertinence des projets susceptibles d’impacter positivement sur l’état de l’environnement. Il est en effet indispensable d’évaluer la nature des projets à financer par rapport à un objectif de protection. Or, les acteurs de protection de l’environnement en Afrique semblent encore moins sensibles à la qualité des projets susceptibles de produire des effets positifs au sein de la nature. Ce qui de toute évidence, pourrait avoir une incidence négative sur les fonds et affecter le processus de protection de l’environnement.
Le présent appel à communication se propose d’examiner le processus de financement de la protection de l’environnement dans ses sources et ses modalités d’accès par les acteurs de protection en Afrique, en questionnant les usages et la nature des projets qui en sont mobilisés, dans l’optique d’une optimisation de la protection de l’environnement.
Date de publication: Décembre 2022.
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La protection de l’environnement depuis le protocole de Kyoto voire l’accord de Rio et plusieurs d’autre conventions t autres, est une véritable question pour le continent africain sur cet ère moderniste ou le débat tournerai autour du développement et réchauffement climatique.
Nous sommes sans y ignorer que ce continent étant le 2ème poumon mondial en Co2 regorgeant en sans sein moult ressources donc convoité par des grands opérateurs économiques et sa population pour le développement dans différents domaines.
Nos actes incontrôlés ampiete énormément sur notre environnement et met en mal notre cadre vie et la santé publique. Pourquoi ? Certains États africains verrons leur budget annuel flambé du fait qu’il faudra financer dans la commande des médicaments de sa population qu’est ce qu’un pays avec une population malade ? Mais cause par des simple gestes :le mauvais traitement de nos huiles, des produits nuisibles, du plastique, l’exploitation excessive du sol, bois sans reboisement, mine et.
Pourquoi ce manque ? La traçabilité des finances, le manque de transparence dans la gestion des dons, finance et fond destinés à la gestion et protection de l’environnement mais en tout l’absence des véritables mesures des sanctions du législateur de chaque États le manque du concours des institutions étatiques dans ce domaine.
En la lutte pour la protection environnementale devra faire objet d’une norme constitutionnelle car la survie, le bien-être, et la lutte contre le réchauffement climatique en dépend.
M. MPIA Danilo Renaldy juriste a moult qualifiés exploitables.
danilorenalfympia@gmail. Com
Bonjour Monsieur,
Nous vous remercions de votre contribution très instructive.
Au plaisir de vous publier à ce sujet dans notre Revue.
Bien cordialement,
Équipe JAE